La 9ᵉ édition d’Open Source Pro, organisée au Cercle de l'Union Interalliée, avait pour objectif de rassembler les DSI, les décideurs publics, les entrepreneurs et les bâtisseurs du numérique européen afin d’échanger sur les enjeux de souveraineté numérique.
Didier FLEURY, y était et nous a partagé sa perspective sur la complexité de la souveraineté numérique à l’échelle internationale.
“Je connais LINAGORA depuis 2004… et je suis heureux de voir qu’aujourd’hui, elle obtient la notoriété qu’elle mérite. Depuis 25 ans, elle laboure le terrain et représente l’écosystème open source en France.”
Il a salué la richesse des échanges de la soirée, tout en apportant un regard nuancé, tout aussi précieux car nous étions là aussi pour débattre et confronter nos idées :
“Je représente une entreprise qui travaille avec plusieurs souverainetés. Il n’y a pas une seule souveraineté, il y a des souverainetés. Nous collaborons en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Europe… Et chaque pays a ses propres règles, ses propres cadres.”
Une remarque essentielle : la souveraineté numérique n’est pas un concept unique, mais une mosaïque d’équilibres à trouver entre cadres juridiques, cultures et technologies.
C’est tout l’enjeu d’un open source ouvert sur le monde, capable de concilier coopération internationale et autonomie stratégique.
MERCI à Didier Fleury pour ce témoignage éclairant et pour son engagement de longue date au service d’un numérique libre, responsable et global.